Pour nombre de religieux orientaux (hindouistes, bouddhistes, taoïstes, par exemple), les chakras sont les portes de notre âme, de notre esprit et de notre corps, sur le monde. Ils constituent aussi les portes d’entrée du monde, en nous. Cette représentation a également, aujourd’hui, la faveur de nombre de personnes soucieuses de l’harmonie du corps et de l’esprit (cf. Le «lâcher prise» toucher et massage), et des grands théoriciens du massage, dans le monde entier.
Les chakras : des centres d’énergie vitaux
Cette représentation postule l’existence, en nous, de flux énergétiques et vitaux, passant par des points symboliques, stratégiques, appelés chakras :
- à l’intérieur même de notre corps,
- entre notre corps physique et notre esprit,
- entre l’intérieur et l’extérieur de nous-mêmes.
Ces centres d’énergie sont mal connus (mal admis ou mal reconnus), en occident. Pourtant, les chinois, les japonais, les indiens et même les incas leurs prêtaient de grandes vertus, plusieurs millénaires, avant nous.
Pour ces civilisations anciennes (et pour des dizaines de millions d’adeptes modernes) les chakras sont reliés à un ou plusieurs organes. Ils canalisent les énergies à travers l’organisme vers l’axe central formé par la colonne vertébrale, du sommet du crâne jusqu’au périnée.
Ouvrir ses chakras à la totalité
Pourquoi ouvrir ses chakras ? Dans la théorie des chakras, chaque être humain serait partie intégrante d’un tout. Sa structure matérielle et ses vibrations seraient à l’unisson des forces cosmiques.
Pour les hindouistes (et leurs sympathisants), par exemple, lorsque les chakras s’ouvrent, l’homme devient conscient des différents plans de l’existence, peut y pénétrer, et harmoniser ou revitaliser les plans “inférieurs” en souffrance.
L’être humain au fil de sa vie, de par ses douleurs et ses peurs, peut se replier sur lui-même, et fermer ses chakras. Il se coupe ainsi de la relation avec les différents plans de la Vie.
Ainsi, en faisant sauter les verrous qui occasionnent les blocages, l’homme connaît des joies profondes dans son environnement social. Il participe à la construction de rapports personnels et sociaux plus riches, plus authentiques, plus justes.
La finalité de la compréhension de nos chakras, c’est de créer sa propre vie, lui donner du sens, pour enfin devenir ce qu’il est écrit que nous sommes.
Que sont ces chakras, qui sont les pôles de pratiques quasi religieuses et/ou du massage ayurvédique et tantrique, par exemple ?
Le 1er chakra : Muladhara
C’est le chakra racine. Il se situe au niveau du périnée. Il nous ancre avec l’énergie de la Terre (Mère). Il est relié aux glandes surrénales et aux organes sexuels, et stimule l’ensemble du corps (os, sang, muscles). Il influence notre température, notre énergie globale. Nos fonctions de survie, auto-préservation (notamment la protection du territoire, conscience primaire), l’assurance et la conscience du monde matériel sont en lui. On pourrait le comparer au magma en fusion noyau de la Terre.
Le 2ème chakra : Svadhishthana
Ce 2ème chakra est situé entre la symphyse pubienne et le nombril, à l’endroit que les japonais appellent le hara, centre des énergies vitales. C’est pourquoi l’une des vertus de la pratique de la respiration ventrale est d’alimenter en énergie extérieure ce centre privilégié. Il est relié à la vessie, aux organes sexuels, et aux jambes. C’est également notre capacité à ressentir, la sensualité, l’appétit, les désirs et les envies, l’entrain.
Le 3ème chakra : Manipura
Il se situe au niveau du plexus solaire, c’est le centre de triage des énergies. Ce 3ème chakra est lié à l’estomac, au pancréas, au foie, au système nerveux. Ce chakra est d’ailleurs sensible aux tensions, aux émotions, au stress. Les personnes qui ont des lésions de l’estomac, ont une tendance à se voûter, à s’enrouler sur eux-mêmes, autour de leur plexus, comme pour le protéger des agressions extérieures. Conscience du je veux, je peux, la liberté, confiance et détermination, vouloir et pouvoir (3ème niveau de conscience).